Mgr Denis Jachiet, évêque de Belfort-Montbéliard, les prêtres du diocèse et les prêtres de l’ordination de 1967, vous font part du décès du Père Maxime ROLAND survenu le 20 mars 2024, dans sa 82ème année.
Ils invitent à rendre grâce à Dieu pour le ministère de leur confrère lors des funérailles qui seront célébrées à l’église d’Héricourt, le samedi 23 mars 2024 à 14h30. Il sera inhumé au cimetière des Fins (Doubs).
Notre frère Max ROLAND est né en 1942 aux Fins (25). Il a été ordonné le 29 juin 1967 à Besançon. Il a été appelé à exercer son ministère :
- Comme vicaire à la paroisse de saint Joseph de Belfort de 1967 à 1976
- Comme aumônier de l’ACE pour les zones de Belfort-Montbéliard de 1967 à 1985
- Comme curé de la paroisse sainte Jeanne d’Arc à Belfort de 1985 à 1989
- Comme aumônier fédéral JOC / JOCF de Belfort à partir de 1989
- Comme membre du service diocésain de la catéchèse à partir de 1996
- Comme curé doyen d’Héricourt à partir de 1996 Comme curé doyen de l’ensemble paroissial 31 de 2001 à 2004
- Comme aumônier des migrants à partir de 2004
- À la Maison Sainte Jeanne de Chantal, pour sa retraite, à compter du 01/09/2014, et au service du doyenné de Belfort à compter de 2017.
Témoignages :
Si vous aussi souhaitez communiquer un témoignage sur le père Max, vous pouvez nous écrire à l’adresse : communication@diocesebm.fr
Témoignage de Caroline Salvi :
Max,
« Ne pleure pas de l’avoir perdue, mais réjouis-toi de l’avoir connue », cette phrase de Jean-Louis Trintignant résonne particulièrement pour moi aujourd’hui.
J’ai passé la fin de mon enfance et mon adolescence dans le quartier de la Pépinière. Et j’ai eu la grande chance de te rencontrer pendant ces périodes si particulières de la vie. Avec toi, j’ai découvert un catéchisme ancré dans le présent, une église engagée dans les questionnements de notre société. Et puis surtout, j’ai découvert l’Action Catholique des Enfants, et cela m’a ouvert un monde riche en rencontres et partages. Grâce à toi Max, j’ai fait mes premières randonnées dans les Alpes et ma première nuit en refuge. Ce goût de l’effort et de la découverte, tu savais si bien le partager.
Je pense fort à Fabienne, Fred, Sylvain, Sophie, Christian…il y en a tant, chacun riche de sa personnalité…et tous les adultes bienveillants qui ont guidé mes pas pour devenir celles que je suis aujourd’hui. Tu savais mieux que personne comment nous réunir. Et puis, faire la fête avec toi, reste parmi mes meilleurs souvenirs d’animatrice de camps. Tu auras été un modèle et tu as fait partie de ceux qui m’ont donné envie d’exercer un métier d’engagement auprès des plus fragiles. Sans toi, et l’ACE, je ne serai probablement pas devenue Travailleur Social.
J’ai juste un regret, ne pas avoir pris le temps de te dire à quel point, tu as compté pour moi.
Témoignage d’Élisabeth Salvi :
Nous venions d’arriver à la Pépinière et toi dans ta nouvelle paroisse Saint-Jeanne D’Arc. Tu es venu frapper à notre porte. Tout de suite le courant est passé et tu nous a donné l’envie de nous investir dans la paroisse, la kermesse, le caté, les clubs A.C.E.. Nos enfants ont découvert les clubs et les camps en montagne, des souvenirs indélébiles pour eux.
Tu as toujours été la dans les bons moments et surtout dans les moins bons, sans jugement, à l’écoute. Tu passais sans prévenir : deux petits coups de sonnette, je savais que c’était toi. Max, tu restes à jamais dans notre cœur.
Merci
Témoignage de Marie-Antoinette
Max,
Avec Jacques Vaubourg, Alphonse Bessot, Noël Roncet, tu faisais partie de cette bande de curés que j’aimais réunir une à deux fois par an avec Renée Patois, notre amie du Haut-Doubs. Que de bons moments passés ! Avec toi, Max, j’ai cheminé en ACE et à la pastorale des migrants. Tu m’as entraînée à créer un comité diocésain avec Jacques Vaubourg et les personnes en mouvement d’action catholique en 1982. Repose maintenant en paix.
Témoignage de Christiane et Michel Roche :
Avec la mort de Max, c’est plus de 55 ans d’amitié terrestre entre nous qui s’arrêtent. Nos sentiments sont mêlés : émotion, tristesse, puis joie et gratitude pour tout ce que nous avons partagé, pour tout ce qu’il nous a appris. Des valeurs chrétiennes et des moments forts, partagés dans les événements plus heureux et plus douloureux de nos vies.
C’était un ami, un frère toujours présent ! Beaucoup de souvenirs sont indélébiles : le caté, la JOC avec les jeunes, les randonnées pédestres, les vacances en montagne, la vie du quartier, la fraternité du ballon d’Alsace et les messes du 15 août au chalet, les cercles du silence sur la place Corbis !
Et puis les phrases de Max qui restent encrés dans nos mémoires : « je rêve d’un jour où les catéchistes se battront pour avoir dans leur équipe un enfant en difficulté ! » De Max nous gardons l’exemple de la première place donnée aux exclus, aux marginaux, aux étrangers.
Cher Max, nous espérons, nous le savons, que tu es reçu ce jour par le Père, à bras ouverts, comme un fils bien-aimé !
Témoignage de Natacha Lutz :
Max, tu as toujours été là pour notre famille. Tu as marié mes parents, tu nous a baptisés, moi et mes frères et sœur. Tu as baptisé mes enfants. Tu nous a toujours emmenés avec toi au ballon d’Alsace pour skier. Tu nous écoutais et nous conseillais. Ta gentillesse et ton cœur était immense de joie et de partage. Tu vas beaucoup nous manquer et tu resteras gravé dans notre cœur. On t’aime.
Témoignage de Nelly Bourgoin :
Max est entré dans notre vie en 1973, à Saint Joseph. Il à baptisé notre premier enfant en 1976. Lorsqu’en 1988 notre foyer a éclaté, je me suis retrouvée seule avec mes enfants de 8 et 12 ans. Je faisais alors partie de l’ACO et les enfants de l’ACE.
À l’annonce du décès de Max, ma fille vient de m’écrire : “c’était un homme bon, il a toujours été là pour nous”.
Merci à lui
Témoignage de Philippe Descourvières :
Dans les années 70-80 Maxime a été à l’initiative et aumônier d’une équipe JOCF au sein de l’APF à Etueffont. Bien avant qu’on parle d’inclusion des personnes en fauteuil, Max organisait de nombreux week-end à la maison paroissiale de Saint-Joseph à Chaux. En été, des camps ont été organisés dans la Vallée de l’Ubaye. C’était des expéditions incroyables lorsqu’il fallait tirer les fauteuils jusqu’au Col d’Allos pour admirer un lever de soleil ! Rien ne pouvait arrêter les filles ! À cette époque, l’administratif était inexistant et les conditions d’alors impossibles aujourd’hui : mais quelle richesse de vécu partagé entre valides et personnes souffrant d’handicap !
Merci Max !
Témoignage d’un filleul du père Max :
Mon parrain Max,
Tu nous as emmené au camping au ballon et j’en retiens les ballades, les repas au réchaud et la vaisselle à la main. Tu es venu (trop rarement dans le Sud) nous voir, tu nous as aidé à chercher ce qui nous anime, pour le mariage, la vie et le baptême…
Tu m’as bien taquiné lors de mon séjour à Héricourt, avec toi, pendant 4 belles années !
Merci pour tout ce que tu m’as transmis,
Nathou