©Photo :Christine Rondot
Dans l’espérance de la résurrection, Mgr Denis Jachiet, évêque de Belfort-Montbéliard, et les prêtres du diocèse, vous font part du décès, survenu le 9 mars 2025, à l’hôpital Nord Franche-Comté, dans sa 95ème année et sa 68ème année de sacerdoce du Père André PERROT (dit le Guss)
La célébration des obsèques aura lieu le vendredi 14 mars 2025 à 10 h 30, à l’église Sainte Jeanne Antide (quartier des Résidences à Belfort) Il sera inhumé au cimetière de Trévillers.
« Seule la rencontre des autres nous permet de vivre l’évangile et de nous rendre heureux ».
P. André Perrot
André est né à Trévillers le 19 novembre 1930. Il a été ordonné à la cathédrale de Besançon le 29 juin 1957. Il fut nommé vicaire à Hérimoncourt où il resta 7 ans. En 1965, il commence un noviciat de 9 mois au séminaire du Prado à Vaux en Velin pour être formé à la spiritualité du P. Chevrier. En mai 1966, il a pour mission d’être aumônier JOC et ACO à Belfort. En 1972, avec l’autorisation de Mgr Lallier, il devient prêtre ouvrier, travaillant particulièrement à l’ASSEDIC. Il vit sur le quartier des Résidences avec d’autres prêtres ouvriers. A la retraite, il reste sur ce quartier et s’installe au 2ème étage d’une tour de 19 étages où il crée et entretient des liens de confiance avec les pauvres, selon l’esprit du Prado. Grâce à l’attention de ses voisins, il a pu rester dans cet appartement jusqu’à l’avant-veille de son décès.
Témoignages:
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Si vous aussi souhaitez communiquer un témoignage sur le père André- Guss, vous pouvez nous écrire à l’adresse : communication@diocesebm.fr
Article d’Éloise Pinto paru dans l’Est Républicain le 12 févr. 2023 :
André Perrot, dit Guss : « Aider, ça fait partie de mon éducation »
« J’ai fait ça toute ma vie ». Le bénévolat, c’est ce qui a rythmé la (longue) vie d’André Perrot. Originaire du Haut Doubs, il vit à Belfort depuis soixante ans, il a vécu aux Résidences, avant de s’installer rue de Madrid. Cinquante ans de Secours Populaire, un siège au Conseil d’administration du CCSRB (centre culturel et social des résidences Bellevue), un rôle à jouer dans les jardins partagés, une place d’administrateur au CNL, délégué syndical, prêtre-ouvrier… André Perrot a, au cours de sa vie, porté de très nombreuses casquettes, et a donné énormément de son temps.
« La solidarité, c’est toute ma vie, je ne peux pas vivre sans ça ». Guss a toujours privilégié hors de sa vie professionnelle, « l’écoute, le partage international, le soutien et la disponibilité ». À la Madrilène, il est très attaché aux bénévoles auprès desquels il travaille, mais encore plus aux adhérents qu’il épaule : « je suis très attentif aux personnes qui viennent, à leur santé, à leur vécu ». Il tient par exemple à dire un mot de soutien lors d’un décès pour soutenir les familles, ou de travailler avec les habitants du quartier leur mémoire.
Aider, « ça fait partie de mon éducation », poursuit-il. « Je suis maintenant une personne âgée, et me suis beaucoup investi » le bénévolat m’a apporté, et ça m’apporte toujours un grand bonheur ». Tout en humour et en humilité, André Perrot conclut en disant que « je suis ce que je suis grâce aux gens avec qui j’ai milité ».