« Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »
Chaque fois que nous venons à l’église, le Saint Esprit nous rappelle que nous avons une mission. Aujourd’hui, Dieu nous dit « je compte sur toi » ! À tout moment, il nous appelle à aimer et à aider les autres à vivre. Dieu appelle et donc il dérange (il n’y a que les idoles qui ne dérangent pas !). Si la volonté du Père c’est que tous connaissent le pardon, soient aidés à vivre, nous qui sommes les serviteurs de Dieu, il nous faut répondre au Père ce que le Fils a répondu : ♫ « Me voici, je viens faire ta volonté ».
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Homélie du père Louis Groslambert pour la pour le deuxième dimanche du temps ordinaire
Dimanche dernier, en fêtant l’épiphanie de Jésus Christ : nous nous réjouissions de constater que le Christ attire à lui non seulement les quelques mages païens, mais encore tous les non-chrétiens d’aujourd’hui. Saint Paul formulait cela en disant : « les païens sont associés au même héritage ». Aujourd’hui nous nous réjouissions d’entendre Jésus dire qu’il veut travailler à ce que tous connaissent le Père. Il a dit en effet :
♫ « Me voici Seigneur, je viens faire ta volonté »
Jésus a entendu dans son cœur cette parole : « Parce que tu es mon serviteur, je compte sur toi pour révéler aux hommes que je leur pardonne, que je les bénis, que je veux les rendre libres et enlever leur péché»… A cette parole, Jésus répond « Me voici, je viens faire ta volonté » A cause de ce « me voici », je suis prêt à être sûr qu’un pardon est offert à ceux qui ont trahi et méprisé. A cause de ce « me voici », je suis prêt à montrer que Dieu ne pense qu’à bénir les enfants et les adultes ; à cause de ce « me voici », je suis prêt à tout faire pour que les gens soient libres.
Jésus et Jean Baptiste étaient cousins ; ils se connaissaient. Mais, tant que Jean Baptiste n’avait pas entendu Jésus dire « me voici », il ne connaissait pas vraiment Jésus. Le jour où il s’est aperçu que Jésus allait remplir l’importante mission d’ouvrir les yeux des hommes pour qu’ils voient la bonté de Dieu, il a conclu : Jésus est forcément sous la mouvance de l’Esprit de Dieu ! Il fait vraiment la volonté de Dieu, il est l’agneau de Dieu.
♫ « Me voici Seigneur, je viens faire ta volonté »
Chaque fois que nous venons à l’église, le Saint Esprit nous rappelle que nous avons une mission. Aujourd’hui, Dieu nous dit « je compte sur toi » ! A tout moment, il nous appelle à aimer et à aider les autres à vivre. Dieu dit à celui-ci « tu ferais bien de donner un peu de temps à ton voisin », à celui là « tu ferais bien de faire le premier pas pour mettre fin à une querelle ». Et quand une personne a besoin d’être écoutée, quand un groupe a besoin d’être défendu, quand une idée méprisante est énoncée, Dieu nous dit « vas-tu rester sans rien dire ? ne pourrais-tu pas faire quelque chose au nom de l’amour qui te baigne ? ». Dieu appelle et donc il dérange (il n’y a que les idoles qui ne dérangent pas !). Si la volonté du Père c’est que tous connaissent le pardon, soient aidés à vivre, nous qui sommes les serviteurs de Dieu, il nous faut répondre au Père ce que le Fils a répondu :
♫ « Me voici, je viens faire ta volonté ».
Encore quelques mots à propos de cette parole que prononce Jean Baptiste et que le prêtre répète à chaque messe : « voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » L’envoyé de Dieu vient sous la figure de l’agneau et sur lui repose la colombe ; l’agneau et la colombe, deux symboles de douceur ; la mission de Jésus sera donc d’agir dans la douceur. Mais la douceur de l’agneau, Jésus l’incarnera en se laissant conduire à l’abattoir sans rien dire, et en devenant l’agneau pascal, l’agneau qu’on tue pour le manger en signe de communion avec Dieu qui fait la libération fondamentale de Pâques. A chaque messe, nous faisons mémoire de la libération de Pâques et nous mangeons l’agneau de Dieu : Heureux les invités au repas des noces de l’agneau. Ainsi, quand Jésus dit « me voici », nous disons avec lui :
♫ Me voici Seigneur, je viens faire ta volonté