Dimanche des Rameaux 2024

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Publié le 20 mars 2024

Six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus vient à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur.

C’est en mémoire de ce jour que les catholiques portent des rameaux (de buis, d’olivier, de laurier ou de palmier, selon les régions. Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche, en procession : marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ. Nous commençons la Semaine Sainte.

Prédication du père Louis Groslambert pour le dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

Deux attitudes coexistent dans nos vies : la joie et la tristesse.
Au commencement de la Messe, avec grande joie, nous avons agité nos rameaux de buis. Nous étions heureux de savoir que Jésus est proche, qu’il nous accompagne comme un ami, comme un frère, et même comme un roi, c’est-à-dire comme le phare lumineux de notre vie. Nous étions heureux que Jésus qui est Dieu se soit abaissé pour marcher avec nous et pour illuminer notre marche. Ne soyons jamais des hommes et des femmes tristes : un chrétien ne peut jamais l’être ! Même si nous avons des soucis, même si nous sommes affrontés à des problèmes insurmontables, ne nous laissons jamais prendre totalement par le découragement au point d’oublier la présence à nos côtés d’Emmanuel, Dieu avec nous ! Ne nous illusionnons pas en pensant que la joie naît du fait de posséder de nombreuses choses, ou du fait de réussir, ou d’être nombreux… Pensons plutôt qu’elle naît du fait d’avoir rencontré une Personne qui nous a dit « je suis avec vous tous les jours », avec vous, même si pour être avec vous, je dois porter la croix ! En fait, quand il met la croix sur ses épaules, c’est nous qu’il met sur ses épaules : reconnaissons que nous sommes portés par lui, et réjouissons-nous de savoir que le monde est porté par lui.

Et puis, après nos acclamations de joie, nous avons entendu le récit de la passion. C’est que l’itinéraire de Jésus a comporté son abaissement : il s’est dépouillé, il a tout perdu, sa dignité, ses disciples qui se sont enfui, … Il est resté seul pour affronter le méchant. Nous avons sans doute été bouleversés par la souffrance de cet innocent ; nous nous sommes peut-être reconnus dans la traîtrise de Pierre, … Et nous avons reçu une grande leçon lorsque nous avons appris que le Père a approuvé l’abaissement de son fils, parce que c’est un abaissement né d’un amour total. Il ne faut pas que nous rêvions que l’Église de Jésus ne connaisse pas l’abaissement, le dépouillement ; si elle veut être le témoin de l’amour de Dieu, l’Église du Christ doit parcourir le même chemin que le Christ. Le serviteur n’est pas plus grand que son maître ; le maître s’est abaissé, le maître s’est dépouillé… le serviteur d’un tel maître doit le suivre, l’Église d’un tel Seigneur doit s’abaisser ! Ainsi elle parviendra à la joie de Pâques.

Méditer avec l’émission Parole pour un dimanche sur RCF

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