La journée de la vie consacrée est célébrée en la fête de la Présentation du Seigneur au temple. La présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix. Cette journée, célébrée le 2 février, a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.
- L’objectif de cette journée est de mieux connaître et apprécier la vie consacrée.
- Cette journée est aussi une invitation pour toutes les personnes consacrées « à célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles ».
- Le 2 février 2024, les religieuses et les religieux de notre diocèse ont invité la communauté diocésaine et des jeunes en particulier, à Héricourt pour leur fête. La célébration a été suivie des ateliers où les consacrés ont partagé la richesse et le sens de leur vœux.
Sœur Thérèse (sœur Amante de la Croix de Vinh) et frère Donatien (prémontré) ont témoigné de la façon dont ils vivent le vœu de pauvreté.
« Le vœu de pauvreté ne se situe pas sur au niveau de « l’avoir » mais plutôt au de « l’être » car je l’entends comme une invitation à la liberté. Ce n’est pas tellement le choix de ne pas avoir, mais plutôt d’être libre par rapport à tout ce que l’on possède. Cette invitation à la liberté permet de vivre et de trouver un juste équilibre au sein d’une tension proprement humaine : la tension entre engagement et détachement. Quand on s’engage à fond dans un projet, on risque toujours de finir par se l’approprier. L’engagement doit se conjuguer toujours avec détachement : s’investir à fond tout en sachant que le résultat ne dépend pas que de moi. La liberté relève de cette double capacité.” a confié le frère Donatien.
« Pour vivre cette expérience de liberté, a poursuivi sœur Thérèse, la vie religieuse propose de faire l’expérience contraire, c’est-à-dire l’expérience de la dépendance, sous deux formes différentes mais complémentaires : la dépendance à la communauté et la dépendance à Dieu.
L’essentiel de la liberté n’est pas d’être indépendant, mais de choisir librement de qui dépendre. La liberté n’est pas l’autosuffisance mais plutôt une véritable interdépendance. La liberté n’est pas d’être quitte, mais plutôt de se sentir tributaire d’une dette éternelle, la dette de la vie reçue. »
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📸 ©Michel Van Welden/Diocèse de Befort-Montbéliard
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