Ordinations diaconales

Diocèse de Belfort Montbéliard
16 février 15h00
Cathédrale Saint-Christophe
Place d'Armes, Belfort, France
dimanche 16 février à 15h00

Notre diocèse de Belfort-Montbéliard a la grande joie de vous annoncer trois ordinations diaconales, ce dimanche 16 février 2025 à 15h en la cathédrale Saint-Christophe à Belfort.

Au terme de plus de cinq ans de discernement et de formation, après avis de l’équipe diocésaine chargée de la formation, Mgr Denis Jachiet a appelé à être ordonnés diacres du diocèse de Belfort-Montbéliard Vincent Millot, Jérôme
Richardot et Jean-Christophe Tamborini.

Dernière ordination diaconale dans notre diocèse, celle d’Alain Guyon le 10 novembre 2018.

La France compte aujourd’hui 3300 diacres permanents, dont 13 dans notre diocèse. Le ministère de diacre est très ancien dans l’Église catholique et remonte aux premières communautés chrétiennes au temps des Apôtres.

Le service du diacre comporte trois dimensions : la liturgie, l’annonce de la Parole et la charité. Il se déploie et s’exerce bien au-delà des frontières de la paroisse où réside le diacre car, loin de l’image d’adjoint de M. le curé qu’on lui prête souvent à tort, le diacre est en premier lieu associé au ministère de l’évêque.

Au moment de l’ordination, l’évêque seul impose les mains sur le futur diacre (alors que pour l’ordination d’un prêtre, tous les prêtres imposent les mains), signe que le diacre n’est pas attaché au ministère des prêtres mais au service de l’évêque pour se rendre présent là où l’évêque lui demandera d’aller.

Le diacre célèbre les sacrements du baptême et du mariage. Envoyé dans le monde, il porte, par sa mission, l’amour de Dieu aux personnes, spécialement aux pauvres et aux malades.

Un diacre est un homme marié ou pas qui doit avoir au moins 10 ans de mariage et 35 ans d’âge au moment de son ordination (25 ans s’il n’est pas marié). Les hommes ordonnés diacre sans être mariés s’engagent au célibat à vie. Les diacres ne le deviennent pas en « postulant » à ce ministère mais ils sont appelés par l’évêque, après avoir été « repérés » par l’Église au sein de leurs milieux de vie et d’engagement, très différents les uns des autres : milieu familial (la plupart sont mariés), professionnel, engagement social, civique, culturel, caritatif…

Cette grande diversité de visages va permettre à l’Église diocésaine (donc à l’évêque) de se rendre ouvertement visible « hors des sanctuaires », en des lieux et dans des situations humaines où « la communauté des chrétiens se reconnait réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire. » (Concile Vatican II – GS n° 1)

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