Dimanche 10 novembre 2024 Messe des familles
Le temps du partage
« Cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont
pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence » (Marc 12, 41-44)
Notre deuxième messe des familles avait lieu à l’église St Valère à Fêche-l’Eglise. Lors de la préparation de cette
messe les catéchistes, sous la conduite de Frère Benjamin, ont porté leur réflexion sur les textes de ce 32ème dimanche
ordinaire.
Dans l’Evangile de ce dimanche, Marc relate un moment que Jésus passe au Temple de Jérusalem et nous rapporte son
enseignement. L’évangéliste nous présente cette histoire édifiante soulignant la différence entre les riches qui ont du
mal à tout donner, et les pauvres qui portent un regard différent sur l’argent. On pourrait même en faire un débat sur la
lutte des classes qui opposerait les riches et les pauvres et en tirer une morale.
Ce jour-là Jésus est dans le Temple où se trouve la salle du trésor et Il invite ses disciples à en observer le fonctionnement.
Beaucoup de gens riches déposent de grosses sommes dans les troncs. Et voilà qu’une pauvre veuve s’avance et
glisse deux petites pièces de monnaie : deux fois rien, mais pas rien pour elle. L’apparition de cette veuve dans la salle
du trésor a quelque chose d’incongru et Jésus en fait l’éloge. Son comportement est étonnant : elle donne sur son indigence.
Or, à l’époque de Jésus les veuves n’ont plus de raison sociale, elles sont exclues de la société.
Dans son homélie et au cours du dialogue mené avec les jeunes du caté et l’assemblée, Frère Benjamin parle de « la
trilogie des faibles : la veuve, l’orphelin et l’étranger » au même titre que les personnes âgées, les handicapés, personnes
vulnérables à protéger par la société. Les exemples de la Veuve de Sarepta dans la 1ère Lecture et de cette
pauvre veuve dans l’Evangile ont résonné dans le cœur des jeunes qui ont préparé avec joie des paquets-cadeaux pour
des enfants démunis.
Le Seigneur regarde le cœur, l’intention ; il ne pèse pas la valeur de l’offrande. Et nous dans notre société, dans nos
familles où tout est budgétisé et calculé, qu’allons-nous offrir ? Nous donnerons-nous sans réserve à l’image de ces
deux veuves ? Josiane pour l’équipe des catéchistes