Soutenir toutes les initiatives qui contribuent au vivre ensemble
Nous avions un « rev’ » de vivre deux jours de grande fête fraternelle, en avril 2020 pour les 40 ans de notre diocèse. L’événement « Fraternité en rev’ » à l’Axone n’a pas pu avoir lieu mais on n’annule pas la fraternité ! L’essentiel de ce que nous voulions vivre à travers cette fête continue sous la forme de fonds de dotation « Fraternité en rev’ ». N’hésitez pas à solliciter le soutien du fonds si vous êtes porteur d’une initiative.
Le fonds a un objet d’intérêt général, éducatif, caritatif, culturel, spirituel et social
Le fonds « Fraternité en rev’ » contribue à la réalisation des buts suivants :
- L’action sanitaire, sociale et caritative ou d’animation sur le territoire du diocèse de Belfort-Montbéliard et de la Franche-Comté le cas échéant
- La formation humaine, spirituelle, intellectuelle et professionnelle d’enfants, de jeunes et d’adultes, en vue d’éduquer à la fraternité
- l’organisation de manifestations musicales pédagogiques et intellectuelles dans un esprit de favoriser le vivre ensemble
Contact :
fraterniteenrev@diocesebm.fr
Fonds de dotation « Fraternité en rev’ » 25 place de la république 90 000 Belfort
tel : 03 84 21 67 67 (le matin)
Formulaire de demande de subvention au fonds Fraternité en rev’ :
Si vous souhaitez faire une demande de subvention au fonds Fraternité en rev’, veuillez télécharger et nous renvoyer
Rencontre avec Pierre Demeusy, président du fonds Fraternité en rev’
– Comment et pourquoi êtes-vous devenu président du Fonds ?
Mgr Blanchet m’a parlé de l’idée de création du fonds, venue suite à l’annulation des 40 ans pour mettre à profit le fonds d’argent récolté auprès des mécènes pour la fête « Fraternité en rev’ ». Il pensait à un fonds de dotation composé d’un CA et d’un jury qui sélectionnerait des projets à soutenir pour faire grandir la fraternité. Je comptais à l’époque parmi les mécènes de la fête et Mgr Blanchet voulait que les mécènes soient représentés dans le fonds.
– Un an après, où en est le fonds ?
Nous avons constitué le CA dont font partie, en plus de moi-même, Frédérique Bolle-Reddat, Guillaume Jehannin, Catherine Blaise et un re-présentant de la curie diocésaine, actuellement le père Thierry Dubret. Le jury sera composé du président, d’un membre du CA, et deux à trois mécènes. On a bâti les statuts et le règlement intérieur. Dans tout cela, Christian Cases est d’une aide précieuse pour nous. En effet, un fonds de dotation a un statut juridique particulier. C’est d’ailleurs le premier qui a vu le jour dans le Territoire de Belfort. Les choses sont donc précisées et nous sommes prêts à recevoir les projets. Grâce à 10 mécènes environ, nous disposons de 34 000€ et de 20 000€ de promesses de dons.
– Quel genre de projets seront soutenus par le fonds « Fraternité en rev’» ?
Les projets doivent être en lien avec la fraternité. Ils pourront intervenir dans des domaines multiples – culturel, social, éducation… Conformément à l’esprit de la fête à l’Axone que nous voulions vivre avec tous les habitants de l’Aire urbaine et pas uniquement entre catholiques, le fonds n’exigera pas que les porteurs de projets soient catholiques. En revanche, notre Église est positionnée comme garant de l’éthique et des valeurs du fonds.
– Quelle est pour vous la définition de la fraternité ? Est-ce bien différent de la solidarité ?
Ce qui est le plus important dans la notion de la fraternité c’est qu’elle contribue au vivre en-semble de tous. C’est cela la base : que les projets contribuent à créer du lien entre tous, à se faire rencontrer des publics qui ne se seraient pas rencontrés autrement. Favoriser les échanges, mieux se connaître pour apprendre à se respecter et mieux vivre ensemble sont des valeurs de la fraternité.C’est un peu différent de la solidarité – on ne cherchera pas simplement à soutenir des personnes dans la précarité.
Comment procéderez-vous à l’appel aux projets et qui peut y répondre ?
Nous avons préparé une plaquette pour présenter le fonds. Elle sera diffusée dans les paroisses, maisons des quartiers, auprès des associations. Nous comptons sur la presse locale pour relayer également l’information. Pourront répondre des associations et des porteurs de projets individuels, il n’y a pas besoin d’être une personne morale pour candidater. Nous souhaiterions sou-tenir les projets jusqu’à 30 % de leur enveloppe globale ou 5 000€ maximum, de sorte à être plus un levier pour les initiatives que leur financeur. Il faudra donc que les projets aient des sources de financement complémentaires. Cette logique permettra au fonds de soutenir plus de projets et semer la fraternité encore plus autour de nous.
– Comment choisirez-vous les projets ?
D’abord, le CA « filtre » les projets en les examinant selon les critères statutaires et transmet les propositions à l’examen du jury. Il est important de préciser que la somme sera versée en deux fois. Une partie au départ et un deuxième verse-ment à mi-parcours, après évaluation de l’avancée du projet. Le jury se réserve le droit de stopper le deuxième versement en cas d’anomalies constatées et éventuellement d’interdire à un porteur de projet de se représenter. Les retours réguliers seront faits aux mécènes sur l’utilisation de leur argent sous forme de bilan quantitatif et qualitatif.
– Quel rêve (rev’) pour l’avenir ?
Nous formulons un vœu que le fonds devienne pérenne. J’espère que les fruits convaincront les mécènes de rester avec nous et que d’autres chefs d’entreprises de notre connaissance nous rejoignent. Il serait beau de voir l’annulation de la fête, qui devait durer deux jours, devenir une source de fraternité durable.
Propos recueillis par Justyna Lombard