UNE CROIX DANS LES BOIS DE MANDREVILLARS
Un peu d’histoire:
Dans notre XXème siècle où la spiritualité et la pratique religieuse sont en net recul, on n’érige plus guère de monuments religieux au bord des routes pour commémorer le souvenir de personnes disparues accidentellement. L’homme a besoin de signes pour se souvenir. Autrefois, c’était par des croix dressées sur le lieu de la tragédie que les hommes invitaient les passants à une pensée ou une prière pour les chers disparus. Aujourd’hui, un bouquet de fleurs éphémères ou artificielles avec parfois un prénom inscrit sur une plaque remplit ce rôle.
Dans les bois de Mandrevillars, les promeneurs peuvent apercevoir une croix, la Croix des Femmes. Elle évoque le sort de trois femmes de Buc, foudroyées alors qu’elles travaillaient à la moisson. Qui sont-elles? Pauline BARREY, épouse de Jean-François BOURGEOIS, laboureur à Buc et leurs filles, Marie Catherine, 20 ans et Elizabeth 11 ans. Elles sont inhumées dans le cimetière de leur village de Buc.
Pour s’y rendre depuis Mandrevillars, prendre le chemin de la “Respe”. A l’entrée du bois de Mandrevillars, au lieu-dit “La patte d’oie”, prendre à gauche le chemin qui mène aux “Champs de la Cloche”. A mi-chemin à gauche, dans le bois à environ à 25 mètres de la route, vous découvrirez une croix en pierre de taille, c’est le lieu où ces femmes ont été foudroyées.
GPS : 47.618777, 6.765048