Histoire de Châlonvillars

L’histoire de Châlonvillars est déjà ancienne car on sait que ce village était Burgonde en 610.

Fragments d’Histoire

Vous trouverez plus d’informations sur l’histoire de ce village en cliquant ICI.

La statue de Marie et le cimetière

– ORIGINE DE LA STATUE DE MARIE QUI VEILLE SUR LE VILLAGE
– L’ANCIEN CIMETIÈRE

Des jeunes anciens du village se souviennent et racontent :

Début juin 1940, alors que le sort de nos armées devenait de plus en plus désespéré, le village de Châlonvillars fut tout à coup peuplé d’une armée de soldats polonais. Il y enavait partout, surtout dans les bois environnants.

Dès leur arrivée, ils s’employèrent à fortifier le village. Des barrages avec chicanes furent rapidement mis en place dans toutes les rues. Les chariots des paysans, tous les objets lourds et encombrants, arbres… servirent à construire ces obstacles. Puis vinrent s’ajouter canons et mitrailleuses…

A l’entrée de la rue des Champs, dans le jardin de la maison occupée actuellement par la famille Germain, se trouvait un énorme noyer. Il fut vite abattu pour obstruer cette rue.

Encore un souvenir bien précis : lorsque nous allions en classe, nous pouvions voir arriver sans discontinuer de la “rue du Fantomo”, l’actuelle “rue de Chenebier”,des hommes en file indienne qui venaient abreuver leurs chevaux aux fontaines du bas du village. La ronde se faisait vraisemblablement jour et nuit. Tous ces hommes étaient cantonnés dans le “Brigaumont”.

L’officier supérieur qui les commandait logeait chez Amédée Lhomme, maison où habite actuellement son fils Pierre, tout près du Monument aux Morts. Ce monsieur Amédée Lhomme essaya vainement de dissuader cet officier à poursuivre ces combats qui, dès lors, étaient vains et désespérés. Cet officier ne voulut rien entendre et demanda même à Amédée de partir avec femmes et enfants. Cette famille partit donc en laissant la maison aux mains de l’officier. Les habitants du village qui le pouvaient s’enfuirent eux aussi.

Les évènements se précipitant, c’est le Père Léon Pernet, curé de Châlonvillars qui alla plusieurs fois, lui aussi, trouver l’officier. Devant son refus, le dimanche 16 juin, pendant les vêpres, à genoux dans l’allée de l’église, les bras en croix, le Père Pernet fit le vœu d’élever une statue à la Vierge Marie si les Polonais quittaient le village.

Quelques temps après, nouvelle tentative du Père Pernet auprès de l’officier qui accepta finalement de quitter ce village.

La statue fut donc dressée près de l’église, et fut bénie le 11 février 1941.

Cet emplacement était autrefois celui du cimetière qui entourait l’église. Les paroissiens furent enterrés autour de l’église jusqu’en 1911. A cette date fut aménagé et inauguré le cimetière actuel. Les tombes de cet ancien cimetière restèrent jusqu’en 1940.

La croix (le calvaire), qui se trouvait dans l’ancien cimetière fut déplacée dans le nouveau et installée dans l’allée centrale.

Le 18 juin 1911, le Père Vincent, curé, écrit à l’Archevêque de Besançon pour lui demander l’autorisation de bénir cette croix nouvellement installée dans le cimetière actuel.

Ce sont les enfants du catéchisme qui, pendant les vacances de l’été 1940, avec le Père Pernet enlevèrent les friches et vieilles tombes et pierres de l’ancien cimetière. Les vestiges des tombes plus importantes furent enlevés par les adultes.

Aimé et Pierre – Février 1995

Tout cela paraît aujourd’hui bien lointain et oublié par les acteurs visuels de l’époque.

Occasion de nous souvenir de ceux qui ont vécu et fait l’histoire de notre village.

Suite aux travaux de réaménagement du parvis et parking de l’église fin 2019 début 2020, la statue de Marie a été légèrement déplacée.

Les cloches

NOMS, CARACTÉRISTIQUES ET SONNERIE DES CLOCHES DE CHÂLONVILLARS

Tout sur les cloches de CHALONVILLARS en cliquant ICI, avec la sonnerie des cloches en vidéo en cliquant Là.