HISTOIRE DE MARIE-ANNE BRIDEAU, CARMÉLITE, DONT UNE STATUE SE TROUVE DANS L’ÉGLISE DE BUC
Dans l’église de BUC on trouve une statue de Marie-Anne BRIDEAU. Mais qui était Marie-Anne BRIDEAU ?
Elle est née à Belfort le 7 décembre 1752, est baptisée 10 jours après sa naissance en l’église (actuellement cathédrale) Saint Christophe, un vitrail nous y rappelle son baptême.
On la retrouve plus tard à Compiègne, elle est devenue une jolie jeune fille, petite avec un visage rond et très accueillant. Marie-Anne est aussi connue pour sa sincérité et sa franchise.
A 17ans elle est appelée par Dieu et rentre au carmel de Compiègne. Le 3 septembre 1771 elle prononce ses vœux définitifs et devient sœur St Louis.
Mais que fait donc une carmélite pendant toute une journée ?
Elle se lève très tôt pour la prière, elle travaille, et tous les jours elle participe à la messe. Sa journée est faite de nombreuses occupations, chacune d’elles est une prière à Dieu.
Au carmel “le silence est d’or” : moins on parle et plus on entend Dieu, on peut ainsi lui parler plus facilement.
Dans le carmel, sœur St Louis devient sous-prieure. Mais voilà la révolution et nos carmélites sont dispersées dans différentes maisons mais elles ne veulent pas obéir aux révolutionnaires et elles continuent à respecter toutes les règles de l’ordre : le Silence, la Prière, l’Eucharistie…
Alors elles sont dénoncées et, en 1794, 16 carmélites, dont sœur St Louis, sont arrêtées, condamnées à mort et guillotinées le jour même soit le 17 juillet 1794.
Le 27 mai 1906 le Pape Pie X les déclare “bienheureuses”.
Sœur St Louis porte donc la palme du martyre comme on peut le voir sur la statue.
Intéressé par leur histoire, Georges BERNANOS s’inspire de ce drame pour faire les dialogues du film “Le dialogue des carmélites”.