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Septième dimanche de Pâques

Nous venons de nous mettre à l’écoute d’un extrait, une péricope, de l’évangile de Saint Jean au niveau du chapitre 17.

Ce chapitre en entier est exclusivement une prière de Jésus adressée à son Père.

Elle concerne les disciples, le lien de Jésus avec son Père, et sa venue dans notre monde.

Tout cela dans une attention particulière à faire et à vivre l’unité : « garde mes disciples unis dans ton nom…, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.

Cette quête d’unité les disciples vont la chercher dès après la résurrection de Jésus.

Ils rétablissent le collège des douze apôtres en faisant entrer Matthias dans leur groupe.

Cette quête d’unité, de tout temps, notre humanité l’a cherchée et la cherche encore. Aujourd’hui, elle demeure à être consolidée au sein de notre Union Européenne, comme les élections qui approchent nous le rappellent. Et avec ce désir de plusieurs pays d’intégrer cette instance, pour en devenir membre à part entière.

Jésus, en priant son Père pour l’unité de ses disciples, perçoit bien qu’être uni n’est pas acquis une fois pour toute. C’est sans relâche que l’unité reste à construire.

Car ce qui nous uni les uns aux autres dépend de chacun et de tous !

Jésus montre l’exemple avec ce qui l’uni à son Père.

Uni dans la prière, dans cette mesure de s’adresser à Lui.

C’est certainement pour cela que Jésus nous a donné cette prière du Notre Père, pour nous unir dans la prière en nous adressant ensemble à son Père.

Forme d’unité qui nous relie les uns les autres pour au moins dans la prière, nous reconnaître frères et sœurs dans la foi. C’est au moins un minima !

Bien sûr si nous pouvons aller plus loin dans cette quête de l’unité, c’est tant mieux. Si nous pouvons entrer dans cette demande de l’apôtre Saint Jean dans sa première lettre, c’est encore mieux : « puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. »

L’équipe liturgique, ce soir, nous offre de dire notre foi avec le symbole de Nicée-Constantinople. Foi développée après deux conciles, celui qui s’est tenu dans la cité de Nicée en 325 et ensuite dans la cité de Constantinople en 381.

Dès les débuts de l’Église une quête d’unité dans la proclamation de la foi en Dieu de Jésus-Christ a été élaborée. Elle demeure un fondement d’unité pour bien des confessions chrétiennes de par le monde.

En cherchant à vivre l’unité entre nous et avec nos frères et sœurs dans la prière, l’amour et la foi, nous répondons selon nos dispositions intérieures à la prière de Jésus faite à son Père :

« Garde mes disciples unis dans ton nom, …, qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. »

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