Ne risquerions-nous pas de nous noyer dans un verre d’eau ?

Les tempêtes qui viennent à frapper la barque de notre vie prennent parfois des dimensions démentielles. Une proportion énorme.

Tout semble tourner autour de nous.

A l’image du contexte national en ce début d’été.

Comme si le monde s’était arrêté. Les échanges commerciaux internationaux, les conflits armés, même le championnat européen de football masculin et les JO semblent éclipsés.

Parfois, cela peut paraître légitime, seul nous existons, prisonnier dans la barque de notre vie, nous ne percevons plus notre traversée, d’une rive à l’autre.

Nous sommes bloqués, figés dans nos pensées et préjugés.

Alors que notre Seigneur nous demande d’avancer.

Il est là pour nous y aider. Nous le croyons endormi.

Alors que c’est notre foi en Lui, qu’il nous est demandé de réveiller.

Car c’est avec Lui, ce Jésus que nous pouvons trouver le calme et le silence intérieur nécessaire à chacun/e d’entre nous. Seul, sans croire en sa Présence au milieu de nous, nous ramons à contre-courant.

La question nous est bien posée : « N’avez-vous pas encore la foi ? »

Bien sûr, nous n’avons pas celle qui déplace les montagnes, mais si nous avions au moins celle qui nous aide à garder confiance.

A se dire que même si la traversée n’est pas comme nous le voudrions, avec notre Seigneur, elle demeure franchissable.

Cette traversée de la rive d’ici-bas à celle du « nouveau monde » dont nous parle l’apôtre Paul dans sa lettre aux corinthiens.

Avec Jésus, une issue demeure. Un possible est là !

C’est peut-être déjà cela avoir la foi. Croire que tout n’est pas perdu.

L’eau parfois remplie la barque de notre vie, mais avec notre Seigneur, le naufrage est évité. Il nous invite à continuer. A garde le cap contre vents et marées. C’est ce que bien des peuples du monde ont fait avant nous.

Combien de pandémies dévastatrices et de guerres ont ravagés des populations entières, et pourtant encore aujourd’hui, des hommes et des femmes sur bien des parties de notre terre, continuent le combat pour la vie.

Pour traverser, et arriver sur l’autre rive, pied ferme et vivre dans l’harmonie et la Paix.

C’est ce que nous souhaitons pour nous-mêmes, nos familles, notre pays et notre monde. Vivons cette traversée avec Celui qui peut chasser en nous nos peurs et nos craintes, pour ne pas rester repliés sur nous-mêmes, mais ouverts à nos frères et sœurs en humanité, sans aucune discrimination.