2a Rue de la Résistance, 25150 Pont-de-Roide 03 81 92 40 59 paroisse-nd-chatey@diocesebm.fr

27eme Dimanche du temps ordinaire

Jésus n’en finira pas de nous surprendre !

On se met à rêver qu’Il a déjà deviné ce chemin vécu ces dernières années depuis l’événement Me Too ! Moi aussi.

Jésus dans une société bien trop patriarcale, qui le demeure encore aujourd’hui.

Jésus en vient à mettre à égalité la femme et l’homme. Venant même à dire :

« Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère ». Cela semble être de l’utopie.

Comment les disciples de Jésus peuvent entendre cette réponse faite à leur question ? Une femme pourrait-elle renvoyer son mari ?

Si cela semble permis, à la limite autorisé pour les hommes aux yeux des pharisiens, cela semble bien défendu, interdit pour les femmes.

La question ne se pose même pas.

Jésus renvoie, si l’on peut dire, la responsabilité de part et d’autre.

Reprenant le livre de la Genèse pour rappeler l’union, l’unité à vivre en humanité. Cette humanité, faite d’hommes et de femmes.

Il n’est pas là pour donner une permission, comme on le fait pour un enfant, ou sur nos écrans de télévision ou au cinéma, comme pour ce film Emmanuelle interdit au moins de douze ans diffusé actuellement.

Permettre ou interdire, reste du domaine de la loi, qu’elle soit de Moïse ou de toute autre juridiction.

Jésus se refuse de se situer sur ce registre.

Allant jusqu’à dire :

« C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle ».

Cette dureté de l’homme, qui bien trop souvent, l’amène jusqu’à la violence.

Cette violence faite depuis toujours à bien des populations innocentes. Sur tous les continents, cette dureté du cœur de l’homme conduit à bien des atrocités commises. Comment ne pas penser, au peuple de la République Démocratique du Congo, d’Ukraine, du Liban et malheureusement de bien d’autres pays de par le monde.

Jésus en se faisant l’interlocuteur de son Père, ne veut pas interdire ou autoriser.

Il vient pour notre humanité et pour son unité allant jusqu’à dire : « l’homme et la femme ne sont plus deux, mais une seule chair ».

Mettre sur un même pied d’égalité la femme et l’homme, c’est élever à une juste dignité l’identité de chaque personne humaine.

Rejoignez-nous

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez chaque semaine toute l'actualité catholique en Nord Franche-Comté

Je recherche