Comme cela a été souligné dans le mot d’accueil, et par les textes bibliques de cette célébration, nous fêtons ensemble le Dieu de la Vie.

Dès le livre de la Sagesse il nous est dit : « Dieu n’a pas fait la mort ».

Dans ce contexte particulier que nous traversons aujourd’hui dans notre pays, il nous est bon d’entendre de telles paroles.

Dieu vient nous rejoindre même dans les moments les plus tragiques de notre histoire.

Les personnes qui sont allées écouter Jean-Marie VIENNET cette semaine, lors de la présentation de son dernier livre, faisant mémoire du maquis d’Écot, ont pu l’entendre. Un possible est toujours là. Dieu ne s’éloigne pas de nous.

L’apôtre Paul que nous fêtons en ce week-end, nous le rappelle bien dans sa lettre aux chrétiens de Corinthe.

Il n’hésite pas à reprendre un passage du livre de l’Exode, pour exprimer qu’ensemble et avec Dieu, nous ne manquerons de rien, si nous vivons de sa Présence et nous osons donner, comme Notre Seigneur Jésus Christ a su donner de sa personne même.

C’est pourquoi nous pouvons, comme ce chef de synagogue, nommé Jaïre exprimer notre confiance :

« Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive ».

Imposition des mains reprise lors de chaque sacrement de l’Église.

Oui, l’Esprit du Dieu Vivant agit encore aujourd’hui dans notre monde.

C’est bien des fois par des gestes simples de générosité, qui passent inaperçu, car pas relayés par les réseaux sociaux, ni en boucle sur les chaînes de télévision.

L’action de Dieu dans notre monde, n’est visible que pour celles et ceux qui répondre à cet appel de Jésus : « Ne crains pas, crois seulement ».

Car c’est bien dans l’acte de foi, que Dieu se révèle à nous.

Croire qu’il est là, dans tout ce qui peut sembler perdu, être la fin de tout.

En ce temps qui est devenu enfin estival, les fêtes des associations et des voisins, les nuits des veilleurs, nous donnent de percevoir cet élan de Vie qui perdure, au-delà des violences humaines.

La Vie l’emporte sur la mort, car Dieu vient en personne, nous l’offrir, si nous daignions l’accueillir en vérité, loin de toutes divisions, de toutes jalousies.

Vivons de ce don de Dieu fait pour nous, célébrons ensemble le Dieu de la Vie.