32eme Dimanche du temps ordinaire
Nous approchons tout doucement déjà vers la fin de l’année.
Les appels aux dons se font de plus en plus pressants.
Au cours d’octobre rose, dans la lutte contre le cancer du sein, des marches ont été organisées pour en percevoir des recettes.
Ce mois-ci cela sera le dimanche 17 la collecte nationale pour le Secours Catholique, et les 22 et 23 la collecte alimentaire dans les magasins et celle pour le Téléthon, exceptionnellement, se tiendra les 29 et 30 novembre, pour laisser place à la cérémonie de réouverture de la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Du temps de Jésus, la collecte existait déjà. Chacun/e était appelé(e) à faire un don. Aucun montant de fixé, chacun/e donne ce qui lui plaît.
Comme encore aujourd’hui, les plus grands donateurs ne sont pas forcément ceux et celles à qui nous pensons.
Nous pouvons le remarquer dans ce court passage d’évangile de Saint Marc.
Car il ne suffit pas de donner, même beaucoup, si cela ne vient pas du cœur, cela a-t-il de la valeur ? Le montant donné, lui seul n’est pas le bon indicateur.
Car tout vient de celui ou celle qui donne, avec sincérité ou au contraire intérêt.
Jésus nous dit que « cette veuve a pris sur son indigence, elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre », vient-il même à dire.
Elle ne donne pas, elle se donne elle-même. Elle va jusqu’à se livrer elle-même.
Rejoignant le don de vie que fait encore tant de personnes aujourd’hui.
Le don financier est une chose, celui de sa propre vie une autre.
Incomparable attitude, qui en dit long sur notre vision de notre humanité et celle que peut porter Dieu sur celle-ci.
Écoutons le commentaire du pape Saint Léon le Grand qui au 5° siècle écrivait :
« Sur la balance de la justice divine, on ne pèse pas la quantité des dons, mais le poids des cœurs. La veuve de l’évangile déposa dans le trésor du Temple deux piécettes et surpassa les dons de tous les riches ».
Ce que cette veuve donne, prend une dimension bien autre que tous les dons fait par ceux et celles qui ont de grands moyens.
Être généreux vient du cœur et non des richesses accumulées.
Bien souvent les personnes qui ont peu donnent beaucoup, et celles qui ont beaucoup donnent peu.
Nous ne sommes pas loin de ce que Jésus dira par ailleurs :
« Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers ».