Jeudi de l’Ascension. 40 jours après Pâques.

Une élévation et un pont pour notre pays.

Une montée qui nous relie aux cieux, à Dieu, et entre nous.

C’est à l’image des JO qui approchent. Se hisser sur le plus haut des podiums pour soi, pour sa nation, pour la beauté sportive.

Dieu en élevant son Fils Jésus tient à nous élever aussi jusqu’à Lui.

Comme un athlète, une équipe s’élevant pour tout un peuple.

Son exploit s’inscrit pour toute une population. C’est ce que fait notre Seigneur.

En étant « enlevé au ciel », il nous élève.

Nous appelant à dépasser le maître, comme le ou la sportive faisant au moins aussi bien que son entraîneur, son entraîneuse !

C’est un élan, un dynamisme nouveau auquel Dieu nous appelle, en élevant son Fils auprès de Lui.

Vivant de son éloignement, comme pour mieux encore y percevoir sa présence en nous. Loin des yeux, mais si proche du cœur !

Comme si l’hymne national venait à être entonné.

Hymne laissant éclater la joie. Une vraie ovation, comme l’exprime si bien le psaume de cette fête :

« Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! »

Magnifique ce jour donné par cette liturgie. Dix jours avant la fête de Pentecôte.

Dix jours avant l’effusion de l’Esprit Saint comme le souligne si bien l’apôtre Paul dans sa lettre aux chrétiens d’Éphèse : « A chacun d’entre nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ ».

Lui est élevé le premier pour nous entraîner à sa suite.

Le vainqueur de la mort, l’élevé au ciel, au sommet de l’Univers, nous donne à notre tour d’y accéder.

Avec Lui toutes et tous, chacune et chacun sont élevé(e)s à son rang.

La plus haute marche du podium est accessible pour toute notre humanité.

Assis à la droite de Dieu, le ciel demeure ouvert.

Le Seigneur le Très haut est assis sur son trône sacré où nous avons place à ses côtés.

Par son Fils Jésus le Christ notre Seigneur, en cette fête, de ce Jeudi de l’Ascension, élévation et pont ne font plus qu’un en Dieu.